Cette journée d'étude postule qu'épidémiologiquement, sociologiquement et territorialement construites (telles qu’analysées le plus couramment), les inégalités sociales de santé (ISS) le sont tout autant politiquement, démographiquement, anthropologiquement, juridiquement, psychologiquement, culturellement et corporellement, notamment. Le recours au vaste spectre des sciences sociales (sociologie et science politique, prioritairement, mais aussi géographie, démographie, anthropologie, droit, psychologie, sans oublier les sciences de l’information et de la communication, de gestion, du sport et de l’environnement) invite au croisement disciplinaire des concepts et des écoles, des méthodes et des objets, des données et des terrains à même de passer au crible les déterminants cumulatifs de la production des ISS.