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plus de 170 projets labellisés

Armorique, Amériques, Atlantique

ALCAM

Atlas Linguistique
des Côtes Atlantiques
et de la Manche

Responsable scientifique

CRBC
Université de Bretagne Occidentale
Axe ou pôle : Armorique, Amériques, Atlantique
Disciplines : Anglais, Archéologie, Celtique et géolinguistique, Dialectologie romane et sociolinguistique, Ethnologie et linguistique celtique et romane, Etudes basques et ethnolinguistique, Langue celtique, Linguistique romane, Philologie et géolinguistique romanes, Philologie latine, Préhistoire
Partenaires régionaux : EA 4451 CRBC | UMR 6566 CReAAH
Partenaires nationaux : Identité Culturelle, Textes et Théatrâlité - EA 4277 -ICTT | Bases, Corpus, Language - UMR 7320 BCL | Centre de recherche sur la langue et les textes basques - UMR 5478 IKER
Partenaires internationaux : Departamento de Filologia Clàssica | Dippartimento di Lingue e Letterature Straniere | Departamento de Lengua y Análisis del Discurso | Union Internationale des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques
Type d'aide :
- Logistique (Accueil réunions, visio-conférences)
- Ingénierie (Montage de projets nationaux et internationaux – Mise en réseau)
- Communication (Organisation de rencontres scientifiques internationales – diffusion et valorisation des publications)
- Ressources numériques (Stockage et préservation de métadonnées)
- Financier
Durée : 01-09-2017 / 31-08-2019

L’Atlas Linguistique des Côtes Atlantiques et de la Manche (ALCAM) est établi grâce à un logiciel SIG (Système d’Informations Géographiques). Il comprend pour l’instant 109 points d’enquête depuis la Flandre française jusqu’au Pays Basque. Le questionnaire totalise 350 notions concernant l’environnement marin, le bateau, le matériel de pêche, la faune et la flore marines. Les acteurs de ce projet s’appuient sur les cartes linguistiques interprétatives et commentées. Ils examinent les corrélations entre aires linguistiques et culturelles le long des côtes atlantiques françaises. Ils intègreront peu à peu les renseignements fournis par les sources géolinguistiques flamandes/néerlandaises au nord, et les données ibériques au sud. L’analyse des data géolinguistiques et archéologiques à l’échelle européenne peut apporter des éléments de réponse extérieurs à un espace linguistique supposé homogène ou à une zone de parlers étroitement apparentés. La transgression des frontières linguistiques favorise l’appréhension des notions d’aire et de limite selon un nouveau regard. On peut ainsi révéler des faits de continuité ou d’affinités culturelles profondes restés jusqu’alors inaperçus. L’ALCAM contient des données d’une valeur inestimable pour mieux comprendre ces phénomènes d’interaction remontant parfois à la Préhistoire. Cet outil de recherche prometteur pourra être transposé d’autres zones maritimes européennes et mondiales.