La Bretagne et le numérique #2 - les enjeux du IIIF

Dans la dynamique de la première journée « La Bretagne et le numérique », le partenariat entre Bretagne Culture Diversité (BCD), la Maison des sciences humaines et sociales en Bretagne (MSHB) et deux masters de l’université Rennes 2 (Humanités numériques ; Médiation du patrimoine, de l’histoire et des territoires) se poursuit en proposant une rencontre sur les enjeux de l’initiative IIIF.

Cette rencontre est ouverte à l’ensemble des professionnels et professionnelles qui travaillent sur et en Bretagne avec des outils numériques, que ce soit le monde académique ou les associations et institutions culturelles. Et ce, avec l’ambition de s’ouvrir aux secteurs du tourisme et du patrimoine, autant du côté des collectivités territoriales que des structures socio-économiques. Cette rencontre est également pensée dans le cadre de la formation et de l’insertion professionnelles des étudiants, futurs acteurs et futures actrices du numérique en Bretagne.

La rencontre est consacrée au IIIF, « International Image Interoperability Framework », qui désigne à la fois une communauté et un cadre d’interopérabilité pour diffuser, présenter et annoter des images et documents audiovisuelles – et bientôt 3D – sur le Web. Solution ouverte pour diffuser et valoriser les images patrimoniales et scientifiques, le IIIF s’est imposé en quelques années « comme un standard et une brique technologique essentielle pour décloisonner les collections numérisées des institutions patrimoniales à l’échelle mondiale ».

Déjà utilisé dans plusieurs projets de recherche (ERC STAGE, Biblissima), ce standard est depuis 2024 officiellement recommandé par le ministère de la Culture. Qu’en est-il exactement de la prise en main de IIIF dans les différents secteurs qui manipulent des corpus d’images numériques ? Quelles perspectives sont ouvertes par l’utilisation des technologies IIIF, qui permettent notamment la libre mise à disposition des images et de leurs métadonnées ?

Cette demi-journée sera l’occasion d’échanger sur des pratiques différentes selon les secteurs ou les métiers qui y ont recours. Après une introduction côté recherche, il s’agira de nourrir une réflexion commune autour des enjeux, des freins et atouts de l’usage de ce standard.