Nommer le monde qui nous environne est un processus psycho-cognitif propre à l’acquisition du langage dès la prime enfance. Par ailleurs, nommer l’Humain en lui attribuant un prénom (anthroponyme) est un procédé identificatoire qui obéit à de nombreux facteurs tels que le milieu social, culturel, idéologique et religieux.
En effet, les prénoms sont des marqueurs identitaires infaillibles, car étant « élaborés socialement, culturellement et historiquement [ils] ne reflètent pas seulement la production de phénomènes identitaires révélateurs du passé, du présent et de l’avenir, ils construisent l’identité elle-même » (Akin, 1999 : 95)