L’audit ergonomique (ou inspection ergonomique, ou évaluation heuristique) est une méthode qui consiste à observer, examiner et évaluer une interface (exemple : un site web) pour repérer les problèmes d’ergonomie. Cette évaluation permet de repérer les principaux problèmes en termes d’utilité et d’utilisabilité (difficultés d’utilisation) de l’interface à l’aide de critères et de normes ergonomiques (ex : norme ISO 9241, critères de Bastien et Scapin). A partir des problèmes ainsi repérés, sont proposées des recommandations et des solutions pour améliorer l’ergonomie de l’interface et ainsi l’expérience utilisateur.

La méthode du test utilisateur consiste à placer des utilisateurs en situation d'usage et à les observer en interaction avec une interface (ex : site web, logiciel, technologie …) en leur soumettant un scénario de tâches. Le test utilisateur permet ainsi de repérer les difficultés rencontrées lors de la réalisation des tâches. Il peut être mené à tout moment dans le processus de conception et effectué sur la plateforme ou en situation réelle. Les observations ainsi que les entretiens issus de ces tests permettent d’élaborer des recommandations pour améliorer l’expérience utilisateur.

Le système d’oculométrie ou eye tracking permet une traçabilité des prises d’informations visuelles (saccades, points de fixation, diamètre pupillaire, …).

Les domaines d’application et de recherche sont extrêmement variés : processus cognitifs impliqués dans la prise de décision, l’apprentissage, étude de la perception des visages, psycholinguistique textuelle, étude du jugement et de la décision, marketing ... L’oculométrie peut également être utilisée en situation de conduite (études sur l’attention, la distraction au volant, la charge mentale, tests de systèmes embarqués …), par exemple lors de tests sur simulateur de conduite.

L’eye tracking est particulièrement pertinent pour l’évaluation des interfaces. En suivant le regard des utilisateurs, l’eye tracking permet ainsi d’enregistrer, en temps réel, les mouvements oculaires sur l’interface et, notamment, le nombre de fixations de certains éléments, le temps de fixation de ces éléments ou plus généralement, le parcours réalisé. De cette manière, il est possible de détecter des problèmes liés à la perception d’informations et de vérifier objectivement l’utilisabilité de l’interface. L’analyse de ce suivi (rejeu des séquences, carte de chaleur, carte du chemin parcouru, statistiques des parcours visuels, etc.) conduit à l’élaboration de recommandations (ou préconisations) adaptées ainsi qu’au développement de nouvelles connaissances. Combiner les tests utilisateurs classiques avec des mesures d’eye tracking permet une évaluation ergonomique plus complète.

Avec une base de plus de 500 utilisateurs, PEMI met en place des enquêtes en ligne visant par exemple à connaitre les besoins et attentes d'utilisateurs potentiels concernant un dispositif ou une interface, ou encore évaluer l'acceptabilité d'une solution avant son déploiement (freins et leviers à l'usage). Cette procédure, qui repose sur la méthode du questionnaire, permet de recueillir des informations auprès d’un large panel d’utilisateurs qui peuvent répondre à l’enquête depuis chez eux.

Il s’agit dans cette démarche de faire une analyse des besoins des utilisateurs finaux de l’interface ou de la technologie que les concepteurs souhaitent développer. Pour ce faire, les ingénieurs spécialisés en ergonomie de PEMI font appel à différentes méthodes : observations, entretiens, questionnaires, focus group … Avec ces méthodologies, les futurs utilisateurs sont invités à s’exprimer sur leurs besoins et attentes concernant le dispositif évalué. Ces informations permettent alors de garantir que le dispositif que l'équipe de conception souhaite élaborer répond aux attentes des futurs utilisateurs.

Les retours d’usages permettent de recueillir les impressions des utilisateurs concernant une interface ou un dispositif. Ces retours permettent de connaitre l’avis des utilisateurs concernant la technologie et d’évaluer son acceptation ainsi que son appropriation.

Le benchmark ergonomique ou analyse concurrentielle consiste à observer et analyser les sites et applications jugé(e)s concurrent(e)s ou comparables afin de connaitre le contexte concurrentiel. Cette méthode permet d’identifier les points positifs (éléments convergents se retrouvant chez les concurrents) et/ou négatifs (erreurs commises par les concurrents) ainsi que les chartes ergonomiques du domaine dans lequel la solution développée s'intègre. A l’aide de cette évaluation, l'équipe de PEMI peut alors indiquer les conventions à respecter ainsi que des moyens pour faire la différence permettant de se positionner efficacement dans le marché.

PEMI maitrise également la méthode expérimentale qui consiste à expliquer les phénomènes étudiés en termes de relation de causalité. Le principe de base de l'expérimentation consiste à faire varier une ou plusieurs variable(s) et à mesurer les effets de cette ou ces variable(s) sur le comportement étudié.

Dans le domaine des usages, la comparaison expérimentale consiste à comparer plusieurs versions d’un même dispositif ou d’une même interface afin de savoir quelle version satisfait au mieux les besoins et attentes des utilisateurs. L’intérêt principal des tests comparatifs est de pouvoir évaluer et mesurer l’efficacité des versions testées en termes d’utilisabilité, d’utilité perçue ou d’efficacité, ou encore en termes de conséquences (e.g., nombre d’ajouts au panier, nombre de commandes finalisées, …).

Le tri par cartes est une méthode permettant de concevoir l’architecture de l’information sur la base d’une classification de termes réalisée par les utilisateurs. Cette démarche participative consiste à faire ranger des contenus à des utilisateurs afin de comprendre la manière dont ils opèrent des regroupements catégoriels.

La liste de services et méthodes proposée n'est pas exhaustive. D'autres méthodes peuvent être utilisées : séances de créativité, focus group, tests utilisateurs sur produits comparés (benchmark fonctionnel) ...

L'accompagnement à la collecte de données de mobilité inclut notamment :

• la mise en place de dispositifs,
• l'élaboration de protocoles,
• l'accompagnement sur l'encadrement légal,
• la structuration et la mise à disposition des données

Diverses méthodes et techniques peuvent être utilisées :

• capteurs,
• questionnaires,
• carnets de bord,
• parcours in-situ,
• méthodes hybrides (qualitatives/quantitatives),
• géocodage : conversion d’une adresse postale en coordonnées géographique (longitude/latitude)
• ...

L'accompagnement à l'analyse statistique et spatiale de données de mobilité inclut notamment :

• la préparation des données,
• l'hybridation de données de mobilités issues de méthodes de collecte quantitatives et qualitatives,
• le croisement avec des données ouvertes,
• la production d'indicateurs.

• La data visualization, "dataviz”, ou visualisation des données est un ensemble de méthodes permettant de résumer, à l’aide d’outils visuels, des données statistiques qualitatives et quantitatives afin de montrer les liens entre des ensembles de ces données. Les données sont représentées sous forme de graphiques, courbes, tableaux … pour les rendre immédiatement compréhensibles. Il s’agit donc de convertir une donnée brute en information visuelle et parlante, avec une touche d’esthétisme.

• Les logiciels de SIG, ou Système d’Information Géographique, permettent d’organiser, de traiter et de représenter des données géographiques à une échelle très fine, sous forme de plans et cartes (cartographie intuitive et évolutive). Ils permettent de créer des cartes très précises représentant les caractéristiques d’un territoire.