Comme le soulignent Eve Tuck et K. Wayne Yang (2012), la question de la solidarité en contexte colonial se doit d’être complexe. Il est impératif de s’interroger quant à ses possibilités et ses limites. Le présent colloque cherche à ouvrir une réflexion collective sur les relations qui forgent une résistance active aux structures coloniales. Comment les pratiques littéraires peuvent-elles constituer des espaces de corésistance et de solidarité ?
Les propositions peuvent porter, sans s'y limiter, sur les axes suivants :
- Les réseaux littéraires transautochtones et anticoloniaux
- Les coécritures et la recherche collaborative en littérature
- Les réécritures littéraires et essayistiques
- L’intertextualité comme mise en relation
- Les anthologies et les correspondances littéraires
- La traduction comme coécriture ou réécriture
- La traduction collaborative
- Les constellations de corésistance (Simpson 2017) et la pensée archipélique (Glissant 1997) comme théories de la relation
- Les amitiés littéraires anticoloniales
- Les études queers et de genre intersectionnelles
- Le rôle de la critique dans les réseaux de solidarité