Avec l’aggravation de la crise climatique généralisée, la littérature a subi, sur le plan formel et thématique, les conséquences de la nécessité de représenter et d’interroger les complexités de la détérioration de l’environnement, du changement climatique et de la possibilité d’une catastrophe écologique mondiale, en proposant parfois un nouvel imaginaire de l’écosystème (Barontono & Schoentjes, 2022).
En effet, les topoï liés au climat ne sont pas seulement travaillés dans la création littéraire contemporaine, mais donnent lieu à l’émergence et au développement de nouvelles formes et de nouveaux genres littéraires, souvent à contre-courant de traditions telles que la science-fiction. C’est ce que l’on peut constater dans des œuvres telles que La Parabole du semeur (1995) d’Octavia Butler, Le Dernier homme (2005) de Margaret Atwood, Fille de l’eau (2014) d’Emmi Itäranta, ou encore la trilogie Le Problème à trois corps de Liu Cixin (2006-2010).
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