L’objectif de cette journée d’étude est de croiser les études environnementales d’une part, et la sociologie des marges d’autre part.
Nous souhaitons étudier ce que nous qualifions d’« espaces délaissés », soit des espaces abandonnés et considérés comme inutilisables en raison de pollutions ou de risques naturels.
Plus particulièrement, nous nous intéressons à la façon dont ils sont investis par des populations marginalisées, au sens large, en allant des vagabonds du XIXe siècle aux squatters, zadistes ou travellers du XXIe siècle.
Trois axes sont proposés.
- Le premier porte sur la production de ces espaces délaissés et la manière dont ils structurent les territoires.
- Le second s’intéresse aux modes d’habiter et aux pratiques occupantes.
- Enfin, le dernier axe porte sur les pratiques politiques qui se déploient dans ces espaces dégradés ou dangereux.