Ce colloque international est organisé par le CELLAM (EA 3206) dans le cadre du projet REL-ARTS porté par Françoise Nicol.
Il est l’aboutissement d’une réflexion menée depuis 2016 sur la peinture à Paris dans l’après-guerre (1944-1964). Il se propose de questionner l’art abstrait dans cette période quand il est devenu un « phénomène mondial » (Dora Vallier). Non avec la prétention d’en donner une définition univoque, mais pour tenter d’explorer le maquis des dénominations dans le champ de la peinture, de mettre en lumière la variété des démarches artistiques et la complexité des circulations des œuvres, des artistes et des divers acteurs de la vie artistique, à Paris, au Japon et aux États-Unis.
La peinture sera envisagée sous l’angle de la « relation critique », pour reprendre la formule de Jean Starobinski. Les enquêtes se fonderont en grande partie sur la base documentaire des Archives de la critique d’art–INHA de Rennes.
L’inscription est gratuite mais nécessaire pour des questions d’organisation.